Ho Shin Sul

HoShinSul (self-Défense)

호산술

 

 

L'essence même de l'Art Martial est d'être capable de se défendre soi-même ou un proche en situation d'agression. Contrairement à certains arts martiaux s'axant plus sur l'Art que l'efficacité, la Ho Shin Sul est un composant essentiel du Tae Kwon Do dans son aspect éthique et pragmatique.

 

La Ho Shin Sul n'est pas limité  un ensemble de techniques codifiées mais par le bon sens conservé en cas de stress grâce à un état d'esprit (confiance en soi et savoir surmonter sa peur).

 

Cela commence par se préserver soi-même dans la vie quotidienne par une bonne hygiène de vie, physique et mentale qui permettra le moment venu de surmonter toute sorte de situation avec la meilleur lucidité.

Cela passe ensuite par savoir relativiser pour n'agir qu'en cas de danger réel. (une insulte ou un manque de respect n'a jamais tué personne et doit resté ignoré).

Par contre, si le danger est réel, immédiat et inévitable (pas de fuite possible) pour soi-même ou toute personne qui vous accompagne et dont vous vous sentez responsable, il faut agir sans hésitation et jusqu'au bout.

La maîtrise de techniques et les mises en situations à l'entraînement répétées sans relâches permettent en cas de besoin de conserver un état d'esprit suffisant pour garder son bon sens et répondre le plus efficacement possible aux agressions subites.

A un certain niveau le sens d'honneur d'u bon pratiquant lui fera utiliser des techniques de clefs autant que de frappes et tentant de maîtriser le danger en infligeant le moins de dégâts possibles à (aux) agresseur(s). Il est en effet stupide voire même sadique d'achever au sol un adversaire déjà sous contrôle après lui avoir déjà fait subir toutes sortes de clefs ou projections. (telle un chat jouant avec une souris avant de la croquer). Il faut éviter tout ce qui est inutile, une esquive suivit d'une percussion peut être la meilleure self-défense pour un débutant; alors qu'un bon pratiquant pratiquera des moyens d'amener au sol jusqu'à la soumission technique de son adversaire.

 

L’optique d'une bonne self-défense est d'être pratique, moderne et évolutive permettant aux ceintures noires de TKD de compléter leur expérience pied/poings de percussion par des compétences progressives en combat rapproché.

Le programme actuel appliqué au passages de grades FFTDA ne semble pas avoir rencontré un grand enthousiasme tant de la part des juges que des candidats malgré le succès des stages diffusés par l’équipe HSS initiale.

En effet la restitution stricto sensus du cahier technique aussi bien conçu soit’il n’ a pas reçu l’adhésion escomptée et a été perçue comme une contrainte plus qu’un nouveau moyen d’expression martial.

 

C’est donc une réforme du fond plus que la forme qui devrait être mis en place.

A la différence du HapKiDo, la nHo Shin Sul doit identifier un ensemble de « Compétences » et non plus de « Techniques » empiriques ou traditionnelles permettant de répondre à des situations concrètes de combat contemporain tout en définissant un code éthique et ce, dans un contexte d’ évolution constante.

C'est donc l’efficacité de réaction à une situation donnée que la technique employée qu’il nous faudra juger. Cela permettra une plus grande adhésion des clubs, chaque enseignant pouvant faire valoir ses acquis en la matière.

 

Dans notre Do-jang :

 

Une compétence pourra ainsi être évaluée en globalité selon les 3 phases d’une réaction de défense :

1)     Esquive de l’attaque

2)     Réaction Technique

3)     Maitrise et Soumission de l’attaquant (sans l’achever au sol)

 

PROGRAMME : (1 Compétence par Dan)

1er Dan :         Technique : Défense contre saisies et étranglements

Théorique : Contexte Légal : Légitime Défense & Arts Martiaux

2ème Dan :      Technique : Défense contre frappes pieds/poings

Théorique : Contexte Energétique : Les Points de pressions

3ème Dan :      Technique : Défense contre armes blanches et/ou plusieurs

Adversaires

Théorique :  Contexte Energétique : Ki, Respiration et santé

4ème Dan :      Technique : Maniement des armes blanches dans une optique de

Défense (Bâton moyen 60/80 cm, Canne/parapluie, Tonfa ?)

Théorique :  Thèse Ethique

1er Dan

Technique : Défense contre saisies et étranglements

 

Saisie directe du poignet                                  Saisie à la manche au niveau bas

Saisie du poignet croisée                                 Saisie à la manche au niveau moyen

Saisie des 2 poignets                                      Saisie à la manche au niveau haut

Double saisie d'un poignet                                Saisie à la manche par le côté au niveau moyen

Saisie d'un revers de col                                   Saisie des poignets par derrière

Saisie des 2 revers de col                                Saisie des manches par derrière au niveau haut

Saisie avec 1 main derrière le col                      Saisie prise direct au poignet

Saisie aux cheveux de face                              Saisie en prise croisée poignet

Saisie à la gorge de face                                  Double saisie des poignets

Etranglement par côté                                      Saisie au revers

Saisie sous le bras arrière                                Saisie indirect poignet / clé épaule

Saisie bras arrière

Etranglements                                                 Saisie indirect poignet / clé coude

Techniques de chutes

  1. avant
  2. latérales
  3. arrière

 

Techniques de Dégagements

  1. poignet : twist
  2. poignet :surpassement
  3. ceinturage
  4. étranglement avant
  5. étranglement arrière

 

Théorique : Contexte Légal : Légitime Défense & Arts Martiaux

Le code pénal français prescrit que :

Art. 122-5. N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.

N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction.

Art. 122-6. Est présumé avoir agit en état de légitime défense celui qui accomplit l’acte :

1° Pour repousser, de nuit, l’entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité.

2° Pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence.

A la lecture de ces articles il convient d’apporter des précisions sur le domaine et les conditions d’application de la légitime défense, ainsi que sur la charge de la preuve.

Sur le domaine d’application de la légitime défense

Il faut distinguer la légitime défense de la personne (Art.122-5§1) et la légitime défense des biens (Art.122-5§2)

La légitime défense de la personne

La légitime défense de la personne s’applique aussi bien aux crimes (meurtre, viol…), aux délits (coups et blessures, séquestration) et aux contraventions (violences légères, injures, menaces…).

Il s’agit ici de la défense de l’intégrité corporelle et morale (honneur, réputation, pudeur, moralité) de soi-même ou de ses proches.

La personne, qui est injustement agressée physiquement ou moralement, est donc en droit de se défendre ou de défendre ses proches en danger, et de porter des coups si la nature de l’agression les rend nécessaires, ces coups devant être une défense en proportion à l’attaque.

La légitime défense des biens

La légitime défense des biens ne s’applique qu’aux crimes et délits. Autrement dit, si un individu est entrain de commettre devant vos yeux une infraction contre votre bien, qualifiée de contravention selon le code pénal (menace de destruction ou de dégradation ne présentant pas de danger pour les personnes, abandon d’ordures, d’épave et autres objets, destruction ou dégradation dont il n’est résulté qu’un dommage léger), il est fortement recommandé de le stopper dans son action sans porter de coups afin d’éviter de le blesser. En effet, la légitime défense ne jouant pas ici, le délinquant pourrait porter plainte contre vous pour coups et blessures volontaires et vous exposer ainsi à une sanction pénale. C’est pourquoi dans une telle situation, il vaut mieux s’expliquer verbalement avec l’agresseur, soit pour le faire fuir et éventuellement porter plainte contre lui par la suite s’il y a lieu de le faire (si vous avez subi un préjudice par exemple), soit pour qu’il se retourne contre vous et riposter à proportion de son attaque.

Pour les crimes (vol avec meurtre ou violences graves, extorsion avec violences graves…) et les délits (vol, escroquerie, chantage, détournement…) contre les biens, la loi admet la légitime défense, mais étant donné que la riposte se fait sur la personne du délinquant, les juges sont très strictes sur les conditions de son admission, et notamment sur celle de la proportionnalité. De plus, la légitime défense des biens ne sera jamais admise si les coups portés pour défendre son bien ont été donnés dans le but de tuer.

Sur les conditions d’application de la légitime défense

Il ne peut y avoir légitime défense que si au préalable il y a eut une agression, une attaque injuste. Il peut s’agir d’une agression volontaire ou involontaire, dès lors qu’il y a danger pour soi-même, autrui ou un de ses biens.

Mais par contre, l’acte de défense, pour être justifié, doit être volontaire. La légitime défense ne justifie que des infractions intentionnelles.

Les conditions tenant à l’agression

Selon l’article 122-5§1 du code pénal, l’agression doit être injuste et actuelle.

Injuste : C’est-à-dire qu’elle doit être illégale aux yeux de l’agresser. Par conséquent, une agression juste ne permet pas d’invoquer la légitime défense. Les actions exercées par un agent de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions (policier, gendarme, douanier, huissier…) sont présumées être toujours justifiées, et la légitime défense ne pourra pas jouer en cas de riposte contre ses personnes, même si elles commettent envers vous un acte illégal. Il faudra porter plainte pour obtenir réparation.

Actuelle : C’est-à-dire qu’il s’agit de la menace d’un péril imminent. La riposte doit être faite juste après l’attaque. Une riposte qui serait faite un peu plus tard, après un certain temps de réflexion, serait alors une vengeance, injustifiable par la légitime défense.

Les conditions tenant à la riposte

Selon le l’article 122-5§1 du code pénal, la riposte doit être nécessaire et proportionnée à l’attaque.

Nécessaire : La riposte doit être la seule issue. C’est le juge qui apprécie cette nécessité. Cependant on admet que si l’individu a préféré contre-attaquer, alors qu’il aurait pu fuir, il peut  encore  être  justifié  par  la légitime  défense. Cette dernière n’est  autorisée que pour repousser un mal présent, car c’est alors seulement qu’elle devient nécessaire.

Proportionnée à l’attaque : C’est la condition la plus importante, bien qu’il y ait tout  de même une certaine souplesse des juges. Il ne doit pas y avoir une trop grande disproportion de la riposte par rapport à l’attaque. Un simple coup de poing  (agression)  ne justifiera pas un meurtre ou même des blessures très graves (riposte). Ce sont les juges qui  apprécient si la  défense  est  ou  non  en disproportion avec l’attaque. Pour le pratiquant d’arts martiaux qui se fait agresser par un individu non armé, il s’agit donc d’être  mesuré dans  sa  riposte, de se  maîtriser  afin  de  ne  pas  risquer de le  blesser trop  gravement. Il  en va  autrement lorsque  l’agresseur est  armé (arme blanche, pistolet, bâton …) ou  s’il y en a plusieurs. Le danger étant plus important (risque quasi-certain d’être gravement blessé ou tué), la riposte peut  être plus «musclée », comme  par  exemple  des coups  et   blessures  graves, elle sera justifiée  par  la  légitime  défense.  (à  condition  de  ne  pas  s’être  acharné  sur  le  ou  les agresseurs  après  les avoir  mis hors  d’état de nuire). Attention cependant aux coups fatals portés volontairement sur un point vital. Ils ne seront pas justifiés par la légitime défense.

S’il y a  disproportion, il y a  excès  de  défense. L’infraction – riposte  ne peut pas être justifiée par la légitime défense. Son auteur encourt alors une condamnation pénale. Il bénéficiera cependant de circonstances  atténuantes.

La charge de la preuve

Par principe, c’est à celui qui prétend avoir agit en état de légitime défense de le prouver. Il doit démontrer au juge que les conditions de l’attaque et celles de la riposte sont réunies.

Cependant, dans les deux cas de l’article 122-6 du code pénal, la légitime défense est présumée. Celui qui s ‘est défendu n’aura qu’à prouver qu’il se trouvait dans un de ces deux cas pour que son action soit justifiée par la légitime défense.

Ce sera au parquet (procureur) éventuellement de prouver que le riposteur n’était pas en situation de légitime défense.

La légitime défense efface l’infraction commise en ripostant, ainsi que le droit pour celui qui l’a rendu nécessaire par son agression, d’engager une action en dommages et intérêts s’il a subit un préjudice.

Pour le pratiquant d’arts martiaux, il s’agit de bien doser sa défense, en fonction de la gravité du danger, et surtout de ne pas attaquer le premier (après une agression verbale par exemple). En effet, pour lui, le juge sera encore plus strict, notamment sur le critère de la proportionnalité, puisqu’il sait mieux se défendre que quiconque. Un règlement verbal, grâce à une bonne maîtrise de soi, vaut donc  mieux dans certains cas qu’un affrontement physique. Et puis, éviter le combat, n’est-ce pas là une victoire ?

 

2ème Dan

Technique : Défense contre frappes pieds/poings

Attaque bras avant, crochet large à la tête

Direct du bras avant la tête                               Attaque bras arrière, crochet large à la tête

Direct du bras arrière à la tête                           Attaque bras avant, revers à la tête

Direct du bras avant au corps                           Attaque bras arrière, revers croisé à la tête

Direct du bras arrière au corps                          Attaque bras avant, marteau de face

Attaque bras avant, revers dans l'axe                Coup de pied de face au niveau du cou

Attaque coup de pied semi-circulaire à la tête   Coup de pied semi-circulaire au corps

Attaque coup de pied retourné                           Coup de pied latéral niveau moyen

Attaque coup de pied direct au menton

Attaque coup de pied bas face                          Attaque tête en coup de pied revers

Attaque coup de pied bas circulaire extérieur     Attaque tête en coup de pied revers - version 2

Attaque de face basse intérieur pied                  Attaque face à la tête du haut vers le bas

Attaque face circulaire à la tête                         Attaque face latéral tête en revers

Attaque en pointe au ventre

Techniques d’Anesthésies

  1. feintes
  2. keupsos
  3. frappes

 

Techniques de Soumissions

  1. bras :Y
  2. bras :2 genoux
  3. bras :1/2 tailleur
  4. Jambe :Harley
  5. Jambe :Achille sur coté
  6. Jambe : retourné

Théorique : Contexte Energétique : Les Points de pressions

3ème Dan

Technique : Défense contre armes blanches et/ou plusieurs adversaires

 

Bâton attaque haut vers bas

Bâton attaque revers simple

Bâton attaque revers croisé

Bâton attaque en pointe

Couteau attaque revers simple

Couteau attaque revers croisé

Couteau attaque en pointe

Couteau attaque haut vers bas

Couteau attaque haut vers bas

Défense contre 2 avec ceinturage

Défense contre 2 contre couteau

Défense contre 2 contre bâton

Défense contre 2 armés

Théorique : Contexte Energétique : Ki, Respiration et santé

 

4ème Dan

Technique : Maniement des armes blanches dans une optique de Défense

Bâton moyen 60/80 cm

Canne/parapluie

Tonfa

Corde

Théorique : Contexte Médical : 1er Secours Avancé + Thèse Ethique